Avez-vous parfois la sensation que votre vie est vulnérable, incertaine ? Vous n’êtes pas seul dans ce cas. Des millions de personnes partagent ce sentiment. Lorsqu’on vie dans un climat d’insécurité, on est envahi par la crainte et l’anxiété. Face à cela, l’utilisation d’alarme anti-intrusion revêt, pour la plupart des personnes, le meilleur moyen pour se protéger. Une fois que l’alarme est activée, une personne qui pénètre dans les lieux ne disposera que de quelques secondes pour taper le code secret. Faute de quoi, elle se déclenchera. Ce type d’alarme permet de détecter une intrusion ou une tentative d’intrusion, de
cambriolage... Il permet aussi de faire fuir le cambrioleur. Comment ces appareils fonctionnement-ils ?
L’alimentation et la détection
Comme la plupart des appareils électriques, l’alarme anti-intrusion doit être alimentée en courant électrique. Ce qui constitue la source principale. Mais en cas de coupure de courant, une seconde source devrait être prévue telle une batterie rechargée, relayant la source principale. Le premier élément composant une alarme anti-intrusion est le détecteur. Il enregistre et transmet les informations à la centrale après détection d’un intrus. Lorsqu’il est situé aux points les plus sensibles, il permet de connaître la présence de quelqu’un ou de quelque chose à proximité d’un bâtiment, entre l’intérieure et l’extérieur. Il détecte toute intrusion ou tout risque à l’intérieur voire même autour de certains objet précieux tels les coffres-forts. Trois principaux types de détecteur existent : les détecteurs d’ouverture, les détecteurs de mouvement et les détecteurs bris de verre.
Les détecteurs d’ouverture se basent sur la détection de contact. Ils comprennent, en principe deux boitiers : l’un fixé sur l’élément fixe et l’autre sur la partie mouvante de l’ouverture (fenêtre, portes, volets roulant,…). Ces deux boitiers sont liés entre eux par un aimant. Lorsque qu’un intrus pénètre par l’ouverture, le champ magnétique entre les pièces se retrouve coupé et les avertisseurs d’alarme s’activent.
Les détecteurs de mouvement, comme leur nom l’indique, s’appuient sur la mobilité. Ils fonctionnent, en principe, par des ondes radio, des flux de lumière ou par des infrarouges en observant le faisceau de contrôle de système (motif de réflexion). Quand quelqu’un marche dans la pièce, il obstrue le motif et l’alarme s’active.
Les détecteurs de bris de verre, quant à eux, sont centrés sur des capteurs sensitifs. Le matériel est fréquemment équipé d’un système à billes qui, en cas de rupture d’une vitre, l’alarme se déclenche. Néanmoins, il doit être fixé sur la vitre pour être efficace.
La centrale d’alarme
La centrale doit avant toute chose identifier chaque périphérique à laquelle il est connecté soit par fil ou par ondes radios. Il fait donc le lien entre tous les éléments du système. Ensuite, dès lors que le détecteur est enclenché, il envoie les données. Il va gérer, toutes les informations en fonction des paramètres déjà programmés. Il active ensuite les moyens d’alarmes en déclenchant les appareils de dissuasion et d’alerte. Il est programmé pour lancer l’alerte. Selon les modèles, il peut aussi recevoir les informations émises par une télécommande pour régler la mise en marche selon les zones prédéfinies ainsi que l’arrêt de l’alarme. Pour certaines centrales, l’on peut y entrer un code secret pour activer et désactiver l’alarme.
La dissuasion
Dès qu’une intrusion ou une tentative d’intrusion est détectée, les actions préventives (pré-alarme,…), dissuasives (sirènes-flash, flash,…) et curatives (verrouillage des issues, transmission d’information sur l’alerte aux personnes ou au centre de télésurveillance choisi) peuvent être engagées selon la programmation. Concernant la transmission d’information, cette technique permet d’avoir un lien téléphonique qui permet d’avoir des contacts directs avec le central. Il est faisable d’y associer l’allumage de projecteurs, le déclenchement d’un système d’arrosage ou d’une vidéo de surveillance. La mise en marche d’un transmetteur téléphonique est aussi possible.
En résumé, une alarme anti-intrusion doit être bien alimentée en énergie. Une fois programmée, elle pourra après détection déclencher les moyens de dissuasions prédéterminées.